Huismes se nommait au Xème siècle, Oximensis Villa, et Oxima au XIème, La prétendue ressemblance entre ce dernier terme et « octava » a fait naître la légende qui rapporte que Saint Gatien aurait fondé à Huismes la huitième église bâtie par lui en Touraine.
L’abside et la travée attenante sont classées M.H. depuis 1913. Le clocher de l’église et le passage couvert réunissant l’édifice au Doyenné sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des M.H. depuis 1940.
Datant du XIIè siècle, à l’exception de la nef, restaurée au XIXè et augmentée d’un collatéral au nord, l’église possède un clocher à beffroi avec tour cylindrique abritant une cage d’escalier pour accéder aux cloches. Cette église fut agrandie au XIXè et au début du XXè siècles par l’adjonction d’un collatéral, sans respecter l’harmonie du vieil édifice. Elle mérite néanmoins l’attention car elle comprend de nombreux détails tant historiques qu’architecturaux. Les chapiteaux, supports de la nef et du chœur sont remarquables. Personnages, monstres et animaux sont représentés dans des scènes symboliques.
Cette paroisse formait une châtellenie qui fut donnée par Charles le Simple au chapitre de l’église de Tours, donation qui fut confirmée en 1157 par Louis VII. Le logis seigneurial, connu sous le nom de Doyenné, était fortifié par des murailles doublées de douves que franchissait un pont-levis. Dans cette enceinte se trouvaient l’église et le presbytère. Ces fortifications, ainsi qu’un donjon, ont disparu et les bâtiments du doyenné ont été très modernisés.
L’abside et la travée attenante sont classées M.H. depuis 1913. Le clocher de l’église et le passage couvert réunissant l’édifice au Doyenné sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des M.H. depuis 1940.
Datant du XIIè siècle, à l’exception de la nef, restaurée au XIXè et augmentée d’un collatéral au nord, l’église possède un clocher à beffroi avec tour cylindrique abritant une cage d’escalier pour accéder aux cloches. Cette église fut agrandie au XIXè et au début du XXè siècles par l’adjonction d’un collatéral, sans respecter l’harmonie du vieil édifice. Elle mérite néanmoins l’attention car elle comprend de nombreux détails tant historiques qu’architecturaux. Les chapiteaux, supports de la nef et du chœur sont remarquables. Personnages, monstres et animaux sont représentés dans des scènes symboliques.
Cette paroisse formait une châtellenie qui fut donnée par Charles le Simple au chapitre de l’église de Tours, donation qui fut confirmée en 1157 par Louis VII. Le logis seigneurial, connu sous le nom de Doyenné, était fortifié par des murailles doublées de douves que franchissait un pont-levis. Dans cette enceinte se trouvaient l’église et le presbytère. Ces fortifications, ainsi qu’un donjon, ont disparu et les bâtiments du doyenné ont été très modernisés.
Passage du Doyenné
Cette voûte supporte un petit corps de bâtiment dont les façades s’ornaient de médaillons qui ont disparu et d’armoiries qui ont été bûchées. On n’y voit plus que deux inscriptions, d’un côté ont lit :
« Nocuit differe paratis »
Traduction : « retarder nuit à ceux qui sont prêts » et « Quod fuit durum pati – Meminisce dulce est »
Traduction : « ce qui fut dur à supporter est doux au souvenir »
